[PORTRAIT] Bénédicte Couka

Nouvelle rubrique : Portrait d’un.e bois-guillaumais.e

Titulaire d’une licence de musicologie, Bénédicte Couka exerce pendant une vingtaine d’années le métier d’institutrice. En 2012, elle obtient le Prix Annick Lansman pour sa pièce Le sable dans les yeux. Actuellement, elle se consacre à la musique et à l’écriture théâtrale pour la jeunesse. La princesse aux joues rouges est sa première pièce à destination du jeune public. Aujourd’hui elle nous présente Le loup, la jeune fille et le chasseur.

La pièce s’intitule Le loup, la jeune fille et le chasseur. Elle est éditée  à l’École des Loisirs dans la collection théâtre, pour un public à partir de 13 ans.

Que raconte cette pièce ?

Un loup endosse tous les rôles pour séduire une jeune fille. Celle-ci vit encore sous le toit familial, entourée de son père et de sa mère. Elle désire plus que tout prendre son envol et se méfie du loup. Qu’à cela ne tienne, pour avoir le champ libre, le loup séduit d’abord la mère, puis le père et les dévore. Mais la jeune fille en a profité pour s’envoler du nid. Qu’à cela ne tienne, le loup la retrouvera … il a une moto après tout, et du flair. C’est compter sans le chasseur.

Quel message ?

La pièce se veut amusante, humoristique mais aussi sérieuse. Elle vise à montrer que les jeunes filles d’aujourd’hui ne sont pas aussi naïves qu’autrefois. On pensera évidemment au chaperon rouge, la pièce y fait d’ailleurs beaucoup allusion. Mais il s’agit ici d’un conte moderne et cette jeune fille audacieuse en quête de liberté est là pour le prouver.

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